Ce n'est qu'une contribution...ma modeste part de vérité.
J’ai eu souvent l’occasion dans ce blog d’affirmer mon attachement à deux réalités, fidélité indéfectible à Jean-Luc Mélenchon et certitude qu’il nous faudra refonder le Parti de Gauche dans ce qu’il aurait dû rester : le parti de la Révolution citoyenne
Désormais libre de toute responsabilité dans le parti, c’est en militant totalement détaché des contraintes légitimes des fonctions que je puis apporter ma pierre au seul élément vital de l’année 2017, la victoire de Jean-Luc Mélenchon aux Présidentielles.
Parce que depuis 1989, j’ai pu juger de son courage, de sa constance dans une ligne, parce que depuis, 2008 que nous l’accompagnons au PG, nous sommes des milliers à avoir pu juger de sa ténacité, de ses innombrables et très fortes compétences, de son humanisme et de son humanité, nous savons qu’il est l’homme de la situation et que la réussite est à portée de bulletin.
Que cela plaise ou pas aux instituts de sondage, la victoire est en marche. Même les groupes de presse dont la propriété et donc la ligne sont détenues par l’oligarchie et les puissances d’argent à 95% ne peuvent plus comme ils l’ont fait, même en 2012, soit ridiculiser soit ignorer notre candidat. Pour preuve, les journaux sont amenés à commenter ses meetings tous réussis, son audience forte de 250 000 soutiens. Sa maîtrise des outils modernes de communication mais aussi la qualité du programme l’Avenir en commun , font que Jean-Luc Mélenchon a conquis de haute lutte sa place sur les plateaux radios et télés où les journalistes ne peuvent plus aussi facilement lui couper la parole ou ricaner de ses positions mais aussi que la presse écrite y compris régionale a de plus en plus de mal à l’ignorer….
Et c’est bien pour cela qu’un débat sur un ralliement à Hamon, d’un illogisme sans nom, monté par le PS et repris en chœur par le monde médiatique n’avait pas lieu d’être et grand merci à JLM d’avoir pris l’initiative de mettre ce candidat devant ses responsabilités qu’il a bien entendu immédiatement déclinées. Bien sûr il est très simple d’exploiter sans vergogne une tendance compréhensible mais totalement faussée, de tous ceux qui ont cru à la victoire de la gauche en voyant le PS s’installer au pouvoir et de vouloir additionner des choux et des carottes comme si une élection se résumait à un problème de maths. Il est si facile de certifier qu’il est convenable au nom de la gauche, au nom de je ne sais quelle unité ou du risque-alibi du FN (que le PS lui-même a laissé s’installer sur 30 ans au lieu de le tuer dans l’œuf comme il en avait les moyens), de suivre avéuglément tout candidat de ce phare imaginaire de la gauche qu’est le PS..
Le Parti Socialiste (ou plus exactement social-libéral), en voulant continuer de se présenter comme le phare incontournable incarnant la gauche et derrière lequel tout devrait se ranger, a tenté l’appât Hamon, celui qui, s’est drapé dans une situation dite de frondeur mais a voté, avec le PS, les lois les plus scélérates comme le vote sans changer une virgule, du traité Sarkosi/Merkel, n’a apporté aucun soutien clair et précis aux victimes de la répression comme Rémi Fraysse ou les camarades victimes lors des manifestations contre la loi El Khomri imposée sous 49-3 et qui, pour comble a refusé de voter la censure sous le prétexte fallacieux qu’elle venait de la droite.
Bon ce débat est enfin derrière nous, restent les instituts de sondage qui, soi dit en passant, se sont trompés à peu près sur toutes les élections primaires etc.… mais sont le dernier verrou du système et participent avec une certaine efficacité au climat ambiant.
Un exemple, s’il en était besoin, pour illustrer ceci…Hamon, à peine désigné, un sondage le place ostensiblement loin devant Jean-Luc Mélenchon. A l’aide de paramètres du type correctifs en fonction du résultat 2012 ou autre trouvaille, tout est calculé pour qu’en aucun cas notre candidat n’accède à la seconde place et que dans tous les cas, Le Pen ne descende pas de la première. Nous savons bien qui sont les propriétaires ou gestionnaires de ces instituts, laissons les à leur occupation et cessons de nous intéresser à leur tambouille.
La réalité est là, simple, limpide, chaque réunion publique de Jean-Luc rassemble sans fausse note, sans claque d’applaudisseurs, plusieurs milliers de personnes que chacun peut voir au Mans, à Florange, à Strasbourg, à Lyon, à Bprdeaux, à Périgueux et pardon à ceux que j’oublie, déborder des salles, attendre dans le froid et sous la pluie, écouter avec sérieux, repartir avec enthousiasme après un discours d’une pédagogie remarquable; chacun peut mesurer l’indice d’écoute de chaque émission télévisée ; chacun sait que la chaîne Youtube de JLM est la première chaîne politique et que le nombre de soutiens sur JLM2017 progresse en ce moment à la moyenne de 1500 par jour et a dépassé les 250 000.
Oui ils peuvent sonder tout ce qu’ils veulent, attaquer tel ou tel point du programme et pour ma part j’en critique un ou deux mais pas plus, ils ne peuvent nier que ce programme existe et que notre candidat le portera pour l’appliquer dès le 7 mai au soir.
Ils peuvent à coup d’experts et de graphiques expliquer que ce programme est inapplicable, ils ne pourront pas nier l’expertise de haut niveau d’un chiffrage qui se présente actuellement en toute transparence sur la chaîne Youtube.
Ils peuvent expliquer que sortir des traités européens, convoquer la Constituante pour changer ce système serait une catastrophe, ils ne peuvent pas nier que notre peuple est un grand peuple, éduqué, responsable, éprouvé par 10 ans de hollando sarkosisme et 30 ans d’Europe libérale qui l’ont conduit à la pauvreté, au chômage et donc à la misère.
Pour toutes raisons, parce que nous voulons sortir de cette dualité, de cette alternance entre deux forces de droite, parce que nous ne voulons pas voir s’installer les idées nauséabondes que nos parents et grands-parents ont vu à l’œuvre à l’époque de Vichy et du nazisme, oui la seule hypothèse, la seule résultante, le seul espoir s’appelle Jean-Luc Mélenchon et la révolution citoyenne par les urnes et nous allons la gagner.