5 février 2017…Une double réunion publique….HISTORIQUE
Quel que soit le mépris avec lequel elle fut traitée dans la plupart des médias, cette date du 5 février 2017 où se tenaient simultanément à Lyon et à Paris/Aubervilliers 2 réunions publiques de notre candidat Jean-Luc Mélenchon, c’est à la fois un succès incontestable en nombre mais également une de ces journées qui rappellent le Prado en 2012, une de ces journées où, au détour de chaque phrase, certaines devenant citation, se distille, avec grande pédagogie, dans nos esprits une culture, une compréhension des problèmes et solutions du quotidien comme des aspects écologiques ou géopolitiques de la situation de notre monde.
Le temps n’est plus aux petits calculs de bas étage, à la mathématique d’addition des voix des Hamon, des Jadot, à savoir si les Laurentistes choisiront Hamon ou Mélenchon; l’heure est à l’infusion profonde dans notre peuple des analyses et des choix qui le conduisent à reprendre pouvoir sur ce qui le concerne.
Oui cette date du 5 février, prélude à un 18 mars à La Bastille ouvre la période historique qui nous conduira à la victoire du 7 mai et à la mise en place de ce qu’avec le Parti de Gauche, nous élaborons depuis 2008, la Révolution Citoyenne.
Bien sûr, il y eut l’hologramme, cette belle prouesse technologique mais qui ne doit pas masquer le fond du discours, clair, élaboré, construit que chacun se doit d’assimiler.
Ol est inutile de s’inquiéter du pilonnage médiatique qui aujourd’hui pousse à croire à un second tour Le Pen/ Macron comme il nous a fait avant Valls/Sarkosi, puis Le Pen/ Fillon, de s’inquiéter de matraquage de sondages qui nous avaient promis Sarkosi/Juppé et Valls/Montebourg aux deux primaires de la droite et qui se sont toujours trompés, ce ne sont que bien piètres faiseurs d'opinion.
Des phrases claires, qui font chaud au cœur, comme « Il faut sortir des traités » ont arraché quelques "larmichettes" à tous ceux qui, comme moi ont porté cette position au sein de notre parti et dont le refus a coûté si cher à l’avenir du Parti de Gauche qu’il nous faudra refonder tant il est indispensable à notre projet.
Et puis ce fut ce bel hymne à l’école républicaine, " La France est la fille aînée de la Sécurité Sociale et de l'école laïque". à ce talent de nos maîtres d’école, à ce retour à un accès et une formation sérieuse des enfants du peuple à la fonction d’instituteur, à cette nécessité d’égalité en fustigeant la position aussi grave qu’inadmissible de Mme Le Pen qui veut refuser l’accès aux enfants d’étrangers.
Il y eut tant et tant d’autre points qu’il est bien sûr impossible de traiter ici en un seul article, avant que ne se termine, là dans cette superbe ville de Lyon le chant de la « colline qui travaille », le Chant des Canuts.
Oui c’est bien de ces dates incontournables du 23 avril et du 7 mai que dépend notre futur et celui de la jeunesse de notre pays, c’est bien de la victoire de Jean-Luc Mélenchon que dépend la concrétisation de nos espoirs de démocratie, de souveraineté, de pouvoir du peuple, bref de la révolution citoyenne.
Prenons notre destin en main et le 7 mai au soir, alors que nous célébrerons la victoire, soyons déjà mobilisés pour que s’enclenche sans délai le processus, pour que le Président élu convoque sans ambiguïté et sans délai, l’élection de l’assemblée constituante pour laquelle nous devrions déjà être mobilisés, pour que le premier gouvernement constitué se charge sans attendre des reformes sociales nécessaires à la lutte contre la pauvreté qui est le résultat des politiques de droite et d’austérité assujetties aux diktats de l’Europe libérale.