Aux heures très graves d’une police sans contrôle républicain…réflexions sur la rupture, la réforme ou la révolution…
Le seuil est franchi, après le meurtre de Nahel qui faisait suite à des actes non pilotés, après les incidents de Marseille, la police et son principal syndicat aux tendances fascisantes n’a plus de retenue et se permet sans réaction aucune du Président, du gouvernement ou même simplement des ministres de l‘Intérieur et de la justice, de défier l’ordre républicain et de revenir au scandaleux slogan (soutenu devant l'Assemblée nationale, ne l’oublions pas, par certains responsables ou élus dits de gauche et notamment PS et PCF) « le problème de la police c’est la justice ».
Dans ce contexte qui risque fort de nous conduire dans quelques mois ou deux ou 3 années à une prise en main de tous les leviers par les forces de la haine, notre gouvernement, ses médias notamment audio visuels et sa minorité agissante se refusent à combattre ces cibles. Il est vrai qu'ils sont très occupés à ne viser qu’une cible Mélenchon et nous avec les forces qui le soutiennent. Alors se pose la double question de combattre cette évolution et d’engager définitivement le processus de rupture avec l’ordre établi, bref avec le capitalisme…
D’abord, reprenons dans ce blog le dernier communiqué si clair, si précis de Jean-Luc Mélenchon, sur la réalité policière de notre temps et la nécessité de refonder notre police pour lui faire honorer enfin son statut républicain :
« RÉTABLIR L'ORDRE RÉPUBLICAIN DANS LA POLICE
J’appelle au calme et au respect des institutions républicaines les policiers entrés en sécession factieuse vis-à-vis de l’autorité républicaine. Le Ministre et le Président doivent maintenant choisir leur option : avec ou contre la rébellion ? La situation dans la police n’est plus contrôlée par personne sinon par les factieux qui dirigent de fait ce corps de l’Etat et ont déclaré dans leur communiqué la guerre au peuple qu’ils ont qualifié de nuisibles.
La gravité de la collusion des chefs de la police n’est pas tant dans les propos qu’ils ont tenus en s’alignant sur des attitudes inacceptables et contre républicaines. C’est qu’ils se soient sentis obligés de le faire par incapacité à faire respecter la loi républicaine et le minimum de déontologie policière dans un état démocratique. Les chefs ne sont pas obéis, le ministre est muet deux jours après que Macron l’ait appelé à « tenir son administration ». Tous les partis du prétendus « arc républicain » restent sans voix devant le bilan de leurs encouragements irresponsables aux organisations policières les plus exaltées. On peut légitimement se demander désormais de quel « ordre » sont les forces qui se comportent de cette façon contre le peuple et contre les institutions.
Le pouvoir et ses alliés du prétendu « arc républicain » doivent se ressaisir et rompre avec leur complaisance pour les factieux et violents des organisations de police. Ils doivent rétablir obéissance et discipline républicaine dans la police. Ces partis doivent clairement condamner ce qui se passe et prendre position pour la défense de la République.
Jean-Luc Mélenchon. »
Mais le problème de notre temps n’est pas que celui de la police dont le comportement rejoint la réalité du capitalisme aux abois dont la seule issue pour sa survie reste l’évolution lente puis rapide vers la fascisation de la droite républicaine, des esprits, des corps constitués prélude bien avancé de la victoire des forces Le Penistes ou Zemmouriennes qui le représentent.
Se pose en réalité le problème de la stratégie et nous ne pouvons, ne devons, continuer à tergiverser sur ce point, à osciller en permanence entre réforme dite sociale et révolution véritablement sociale.
Le seul problème posé est celui de la rupture qui devrait être le seul moteur d’une force socialiste car sans rupture nous sommes dans le camp de la réforme dite sociale, celle du PS, de la direction actuelle du PCF et hélas d’une bonne partie de LFI.
Ce camp c’est celui qui n’a qu’une visée, gagner les élections, toutes les élections pour la seule volonté de gouverner voire le plaisir de « sortir les sortants ».
Ceux qui se réclament de cette volonté ont une ambition, regrouper toutes les forces qui font des voix pour accéder aux pouvoirs. C’est ce qui dès Lille en octobre 2016 a poussé la LFI à devenir plus souple sur la sortie des traités, à adopter la revendication du salaire en net ou de devenir « plus raisonnable » sur la mise en route de la Constituante avec un pré referendum absurde. C’est ce qui a guidé LFI à adopter la stratégie de la NUPES où toutes les forces qui ont fait la « gauche plurielle » y compris ses ires attitudes répressives ou antisociales se retrouvent pour un seul objectif les victoires électorales. C’est qui conduit la NUPES aujourd’hui à se diviser quand les positions d’un Mélenchon ou de LFI refusent de cautionner et dénoncent une fausse indignation devant les mouvements sociaux légitimes qui font suite au meurtre d’un camarade ou à la mise au ban de la société d'une population suspectée de religion musulmane.
Cette stratégie, ceux qui me lisent le savent n’est pas, ne sera jamais la mienne car sans stratégie nette de rupture, telle que nous l’avions élaborée au PG, quelle que soit sa valeur, Mélenchon président n’aura d’autre choix que celui de faire du Mitterrand voire pire du Rocard, son charisme et son caractère l’empêchant heureusement de faire du Tsipras.
La rupture, la voie révolutionnaire (et je ne parle pas de révolution violente que tout comme Jean-Luc je refuse d'engager, encore que des yeux crevés au meurtre de Nahel, tout prouve que nous aurons à nous défendre) c’est celle élaborée par Mélenchon et le PG, celle de la Révolution citoyenne par les urnes.
C’est l’accession à la Présidence (et pour ça la constitution de la 5ème nous facilite la tâche) et l’affrontement immédiat de la présidence avec le peuple avec les corps constitués en imposant immédiatement le choix du peuple, c’est-à-dire l’assemblée constituante, c’est imposer sans délai le rattrapage et l’amélioration des lois sociales, c’est procéder aux réformes de fond, celle de la déontologie en matière d’information, celle de la police comme celle de l’éducation.
Puisse enfin le Parti de Gauche retrouver la volonté qu'il n'aurait jamais dû perdre, celle d'être l'outil, le parti de masse pour la Révolution citoyenne et d'organiser son expression, son développement et son organisation pour ce seul objectif...
CAR COMME L’A SI BIEN DIT MELENCHON : "IL NOUS FAUDRA TOUT REFORMER DE LA CAVE AU GRENIER."
Tout ça pour ça….triste fin de partie
Cet article de blog est certainement le dernier….
Ma vie fut celle choisie d’être un militant, pour les causes découvertes à l’adolescence, l’antiracisme né dans les récits de l’horreur nazie, dans la guerre d’Algérie et la honte de la France de l’OAS et du racisme anti arabes notamment et la condition sociale, celle des inégalités sociales et sociétales de cette époque.
Deux périodes furent les plus belles de cette vie de combat, celle de 1968 à 1982, les magnifiques combats sociétaux des années 70 et celle de la période de construction du Parti de Gauche et du soutien de l’exceptionnel Jaurès du 21ème siècle Jean-Luc Mélenchon.
Je l’ai écrit sur l’insistance de deux amis dans ce livre « Avec la Loire pour témoin » et je suis heureux pour les lecteurs qui s’en sont imprégnés, s’ils en ont tiré quelques questionnements et informations sur ce qu’est une vie de militant, ses espoirs et ses désillusions.
Les espoirs, ce furent mai 68, cette extraordinaire mobilisation sociale débouchant sur une décennie d’avancées sociales et sociétales, de reprise de conscience de la force collective, ce fut la longue marche de Jean-Luc Mélenchon de 1990 à la victoire de 2005 et bien évidemment la construction du Parti de Gauche qu’il fonda et que nous voulions parti de la révolution citoyenne pour une nouvelle République sociale, de son programme réellement anticapitaliste, socialiste, écologique, du magnifique résultat électoral de 2012, survenant comme le fer de lance d’une victoire possible.
Les désillusions aussi font partie du tableau, celles du passé, un PSU victime de la volonté électoraliste de son président, une CFDT révolutionnaire s’enlisant dans l’orientation libérale d’un PS qui la prit en mains et surtout d’une victoire que nous avons cru espérance et qui en 18 mois a pris les virages du libéralisme le plus sauvage qui soit en même temps qu’il organisait, pour des calculs électoraux sordides la montée d’une force du racisme et de la honte, bref du FN.
Puis vint l’autre désillusion, l’arrivée d’un président dont le slogan prononcé à la Concorde était « d’en finir avec Mai 68 », qui porta à Lisbonne l’enterrement du vote du peuple français en 2005 et déploya avec brio toutes les thèses racistes portées par le FN, ouvrant grand les vannes à leur popularisation. Il fut suivi d’un président dit socialiste qui valida tout à la fois le traité de Lisbonne et la casse des conquis sociaux du CNR par les lois travail imposées sous mépris du parlement et répression policière de haut niveau en même temps qu’il tenait la porte d’accès du pouvoir à un digne représentant du monde de la finance qui depuis toutes ces années de ministre et de président achève le retour aux conditions de vie d’avant-guerre en utilisant et aggravant les enseignements de ses deux prédécesseurs…
Voilà la situation de notre temps et comment peut s’y retrouver un vieux militant, toujours aussi motivé malgré les années à tenter de mobiliser pour changer ce monde infernal et retrouver enfin pour notre peuple le goût des jours heureux…
Comment, convaincu qu’il n’est point de salut commun hors des organisations structurées et organisées que sont partis politiques et syndicats pour recenser les problèmes et les traduire en revendications et programmes, se situer dans cette mode dangereuse des mouvements gazeux ou chacun prend ce qui lui plait sans cotisation ni engagement personnel vis-à-vis du collectif, l’idée noble et généreuse de la gauche comme la détestable haine de l’autre de l’extrême droite surtout si sa couleur, sa religion ou son orientation n’est pas dans l’orthodoxie des siècles judéo-chrétiens.
Comment, militant de l’antiracisme, se situer dans un climat où l’ostracisme qui toucha les juifs et les touche encore aujourd’hui, où la ségrégation qui affecta des noirs et les poursuit encore de nos jours, laisse la place à un racisme anti-musulmans confondant terrorisme inacceptable et religion, où l’homophobie, malgré toutes nos victoires, tient encore le haut du pavé y compris et peut-être surtout chez les jeunes confondant allégrement homosexualité et pédophilie, où la juste cause des femmes pour l’égalité des droits et contre les violences dégénère en combat national digne de l’affaire Dreyfus, confondant geste de colère regretté et violence faite aux femmes.
Comment enfin, militant de la Révolution citoyenne par l’émanation d’une 6ème République, se situer quand son propre parti donne tout pouvoir à l’exécutif et parlement chambre d’enregistrement dans le plus pur esprit de la 5ème ?
Ces propos vous l’avez compris ne sont pas ceux du vieux militant aigri que je ne suis pas, quoi qu’il arrive, pour les quelques années valides qui me restent, soyons rassurés je garde la volonté de dire, de faire, d’espérer et rien sauf la maladie éventuelle ne me fera dévier de la ligne de vie ; ils sont des éléments de réflexion dans un monde gangréné par la réussite individuelle, le petit enfermement bourgeois du « moi d’abord et le reste si ça ne perturbe pas mon petit confort » et vous n’avez pas fini de me voir dans les manifs et autres actions.
J’ai découvert avec le Parti de Gauche, avec Mélenchon combien nos idées de jeunesse étaient justes et réalisables, je respecterai l’un comme l’autre jusqu’au bout et ne trahirai ce respect en aucune façon mais les dernières années avec les choix discutables de la FI, souvenez-vous d’une tête de liste renvoyant Guaido et Maduro dos à dos et surtout surtout, l’affaire et le traitement de mon camarade Adrien m’ont ouvert grand les yeux sur ce que nous pouvons être capables de faire.
Ainsi, quels que soient les arguments forts déployés pour prouver qu’une colère n’a rien à voir avec une violence conjugale, avec le vécu du PSU dont l’ambition électorale de son fondateur l’a conduit à se renier pour l’éventualité d’une victoire personnelle, avec la douleur des « évolutions » d’une confédération syndicale à laquelle j’ai donné mon maximum, j’ai vu aujourd’hui le parti de l’espérance auquel je me suis donné avec enthousiasme, pousser vers la sortie les meilleurs de nos camarades en 2016 sur fond d’allégeance au mouvement dit gazeux, verser la goutte de trop en excluant sous pression ultra féministe, notre camarade Adrien.
Cerise sur ce gâteau au final bien amer, voici que ce mouvement gazeux se distingue dans l’ »affaire Quatennens » avec une double peine infligée, un stage de rééducation imposé et une audition de vérification avant vote divisé pour son retour dans la groupe qui, entre parenthèses, lui doit la victoire de la plupart de ses membres.
Et pour finir, celui que j’admire et soutiens entre tous depuis 1990, celui que j’aurais tant aimé soutenir encore plus, l’homme qui, quoi qu’il arrive, gardera dans mon esprit la place qu’il y a conquise, pousse aujourd’hui un trublion de la FI, un député qui pour faire partie du groupe n’hésita pas dès 2017 à s’imposer sans respect des règles de candidature, qui dans l’affaire Quatennens ne s’est situé qu’en fonction de l’opportunité de faire tomber un rival pour 2027.
La coupe est donc pleine, la FI est dans la crise que je lui prévoyais dès 2016, la NUPES, erreur historique s’il en est joue ce rôle d’une hypocrite nécessité d’union pour une victoire électorale sur la bases d’une addition des contraires et malheureusement c’est sans doute pour moi la fin de l’histoire…
Bon vent camarades, les vrais amis resteront les amis, les faux s’ajouteront aux faux de 2016, incapables d’admettre une vision différente…Quant à moi je retourne à mes passions, celle de l’histoire, de ma ville, de l’écriture et du culte des fleurs de mon modeste terrain.
A mon camarade Adrien
C'est avec mon total soutien, qu'avec son autorisation, je partage sur ce blog, un article très bien fait de ma camarade Michelle Tirone. Adrien est un jeune camarade de déjà longue date, connu dans notre mutuel soutien et admiration à Jean-Luc Mélenchon dans ce qui faisait ce beau Parti de Gauche.
Même si, au contraire de lui, je me suis vite éloigné de LFI parce que je n'approuvais ni son orientation de type PS bis, ni son organisation non partidaire, ni ses combats de sous-lieutenants qui se confirment encore plus aujourd'hui, encore ce qu'il m'a été donné de subir dans mon comité du Giennois et mon département du Loiret, j'ai gardé pour Adrien, soutien à la plupart de ses interventions à l'Assemblée (à commencer par la première si claire et contruite) ou ailleurs, ce respect qu'on doit aux grands politiques, cet espoir que la jeunesse incarne toujours.
Une affaire de gifle, dans des circonstances de violence de couple particulières, qui ne ressemble en rien à ce qu'est Adrien, que d'un côté de soi-disant féministes tirant sur un certain intégrisme et d'un autre certains ou certaines politiques aux dents longues qui voient dans celui qui peut être le successeur de Jean-Luc un obstacle à leurs ambitions politiciennes, aidés en cela par un système médiatique qui se régale du grain de la haine anti Mélenchon, révèle les faiblesses d'un mouvement où chacun rentre et sort comme dans un moulin sans engagement, sans adhésion, sans cotisation et bien mal organisé en démocratie interne.
Ne leur en déplaise, Adrien avec un courage très mélenchonien, reviendra très vite d'une manière ou d'une autre sur la scène politique et nous sommes des milliers à l'attendre, nous serons beaucoup plus à le soutenir à le soutenir dans l'épreuve.
Adrien, mon camarade, courage, nous sommes avec toi.
Merci Michelle pour ce billet si bien écrit:
"Michelle Tirone
LA RÉPONSE SERAIT-ELLE : ÊTRE PLUS VIOLENT QUE VIOLENT ?
Même après la décision de justice, une décision la plus lourde jamais décidée pour un cas similaire. Même après la décision (très lourde également) du groupe LFI, les demandes de punitions contre Adrien Quatennens n'en finissent pas de se manifester. Et ce sont celles et ceux qui osent dire STOP qu'on tente de culpabiliser !
La veille de Noël, alors que tout semblait calmé, une des députées LFI, avocate de métier, en a rajouté une couche sur Tweeter ! La voilà qui conseille de méditer sur les arguments de « jeunes insoumis » qui réclament la tête d’Adrien Quatennens.
La même qui expliquait quelques jours avant que la décision du groupe à l’Assemblée concernant la « punition » infligée à leur camarade Adrien Quatennens avait été prise démocratiquement.
Ne respecte t-elle pas elle-même cette décision ?
Son rôle n’est-il pas d’argumenter dans le sens de la sagesse au lieu de conforter ces jeunes dans leur réaction catégorique et tellement inhumaine que c’en est glaçant ?
Mais en fait, c’est quoi la violence ?
On peut lire souvent comme argument contre Adrien Quatennens que « rien ne justifie l’acte violent, quelles que soient les circonstances »
La violence n’est-elle que physique ?
N’y a t-il pas d’autres formes de violences ?
Quand on examine l’affaire Quatennens, il semble que la seule violence admise comme telle dans toute cette histoire soit une gifle.
Par conséquent, il n’y aurait pas de punition assez sévère pour cette gifle !
Mais la violence exercée contre lui depuis maintenant plus de trois mois ?
La violence de ce que réclament encore quelques-uns et quelques-unes en plus des punitions déjà infligées ?
Quel est le degré de ces violences-là ?
Quelqu’un se pose t-il seulement la question ?
Jusqu’où ces « justiciers » estiment-ils avoir le droit d’aller sans que personne ne leur montre qu’il y a des limites à tout, y compris dans le degré de la punition ?
Nous baignons dans un monde violences.
Plus de 6000 morts pour un mondial de foot qui finalement n’a été boycotté que par des gens intransigeants et par ceux qui, de toute façon, n'aiment pas le foot.
On a vu tout de même, venant d'élu.e.s qui ne pardonnent rien à Adrien, des tweets félicitant les joueurs et les encourageant.
La violence est présente partout, montrée partout, encensée partout sous une forme ou sous une autre.
La violence des multiples punitions infligeables à Adrien Quatennens serait, elle, légitime ?
La seule violence légitime est celle exercée par la loi. Absolument aucune autre n’est légitime. La loi d’ailleurs, interdit de se faire justice soi-même, ce n’est pas pour rien.
Encourager la violence des justiciers qui se pensent sans doute irréprochables en tout, est faire preuve de violence.
Ecouter la parole des victimes
Céline Quatennens a été écoutée, elle a porté plainte, son statut de victime a été reconnu par la justice et le coupable a été puni.
Personne, absolument personne, même pas lui-même, ne justifie l’acte violent d’Adrien, personne n’a jamais écrit qu’il avait bien fait de la gifler, ni même que ce n’était pas grave, ni qu’un tel geste ne comptait pas.
Je défie qui que ce soit de trouver de telles affirmations dans tout ce que j’ai écrit.
Cependant, il est connu qu'on peut être victime et coupable lors d’une même affaire de ce type. Les jugements punissant les deux partenaires ne sont pas si rares.
Le cas de Jérôme Peyrat (UMP puis LREM) est parlant : coupable de violences physiques envers sa compagne avec tentative d’étranglement (14 jours d’ITT), il sera condamné à 3000€ d’amende avec sursis (seulement!). Son ex-compagne a été condamnée (sans sursis) quelques semaines plus tard pour harcèlement et violences conjugales à son encontre…
Toute personne travaillant dans le domaine judiciaire ou médical sait parfaitement que dans une relation de couple, tout n’est pas si simple et que tout n’est pas « Violences Sexistes et Sexuelles » dans ce genre d’affaires.
Donc, oui, la parole de Céline Quatennens, victime, a été entendue, la sévérité de la punition semble n’avoir jamais été égalée ni même approchée jusqu’à ce jour pour le type de faits retenus par le parquet (une gifle unique et une série de sms).
Mais quand son époux relate, lui, les faits dont il s’estime victime, non seulement il n’est pas entendu mais on lui interdit même de parler !! Sous prétexte de féminisme.
Comme si être un homme enlevait tout droit à être écouté et comme si être une femme donnait droit et excuse à toutes les violences !
Le féminisme doit-il piétiner l'égalité ?
Alors, cette députée avocate rétorque qu’Adrien Quatennens n’ayant pas porté plainte et que la justice ne s’étant pas auto saisie, on ne peut qualifier Céline d’auteure de violences conjugales.
Juridiquement, oui, elle a raison.
Mais empêcher Adrien de parler ? De quel droit ?
Quand Céline a communiqué sur les violences qu’elle disait subir depuis plusieurs années, on ne pouvait qualifier Adrien d'auteur de ces violences puisque le parquet ne les avait pas retenues après une enquête poussée.
Et pourtant, là, aucun problème pour les valider parce qu’il faut « croire les victimes ».
OK mais seulement quand la victime présumée est une femme.
L’homme victime a encore du mouron à se faire alors qu’il en est au stade de ne pas être seulement entendu !
L’argument du patriarcat qu’il faut combattre ne vaut pour certain.e.s que quand ça va dans le sens qui les intéresse.
N’est-ce pourtant pas une conséquence du patriarcat et une de ses caractéristiques que de considérer systématiquement l’homme comme le seul possiblement dominateur, le seul potentiellement violent, le seul qui ne doit pas se plaindre ? Un homme ne pleure pas !
Adrien Quatennens ne peut plus nous représenter à l’Assemblée !
On a lu cette affirmation catégorique dans les quelques communiqués de « jeunes insoumis » dont on ne sait d’ailleurs pas combien de personnes ils représentent en réalité (une dizaine de communiqués sur quelques centaines de groupes de "jeunes insoumis") mais sur lesquels se sont jetés les médias et quelques député.e.s dont le vœu le plus cher n’est probablement pas l’avancée dans le combat contre les violences faites aux femmes mais surtout de voir Adrien Quatennens disparaître de la scène politique.
A noter comme est invisibilisée la position favorable au retour serein du député Quatennens !
Adrien Quatennens ne peut-il plus représenter les femmes ?
Ne peut-il plus être crédible dans la lutte féministe ?
Les « repentis » ne sont-ils justement pas les meilleurs défenseurs des causes dans lesquelles ils ont été d’abord coupables ?
Un documentaire diffusé récemment et disponible, notamment, sur la chaîne Planète+ Crimes est plus qu’édifiant :
« Repenti du ku klux klan : les secrets d'un ancien grand dragon »
Shane est né dans le Klan et a été bercé par les discours des suprémacistes blancs de sa famille auxquels il a adhéré, devenant lui-même un membre haut placé de l'organisation. Après une prise de conscience et un travail sur lui-même, aujourd’hui, il milite contre le racisme. Il est pourtant responsable d'avoir propagé une telle haine qu'elle a coûté la vie à plusieurs personnes.
Prise de conscience ?
Adrien a déjà passé cette étape, quoique concluent celles et ceux qui s’acharnent contre lui à la suite de son interview télévisée dans laquelle il est bien facile de ne voir que la caricature exposée par ceux qui veulent sa mort politique.
Il le dit dans cette interview, dès que la gifle a été donnée, il est allé consulter un psychologue parce que ce geste a été une alerte et qu’il a voulu comprendre et ne pas s'enfoncer dans la violence.
Travail sur lui-même ?
Adrien le fait aussi puisqu’il est suivi par un ou une thérapeute depuis qu’il a commis cet acte.
Comme il le dit, il n’a pas attendu Rousseau ou Autain pour le faire.
Alors, à moins de s’enfermer dans cet esprit de vengeance et cette violence punitive auxquels se livrent celles et ceux qui hurlent encore « au bûcher ! », il est préférable d’avancer positivement et même si l’on devait considérer qu’Adrien est coupable et seul coupable dans son couple, la voie de la sagesse est celle de sa réintégration dans de bonnes conditions en l’aidant et non en le rejetant.
Parce que se rendre coupable d’actes plus violents que ceux du coupable que l’on veut punir n’est pas digne de la pensée humaniste dont la FI se réclame."
Soutien à Adriens Quatennens victime de double peine
D'un peuple savamment anesthésié, par 14 ans de mise en condition, au pouvoir absolu sous 49-3
Il y a un moment que je me suis abstenu d’écrire sur ce blog, quelques amis s’en inquiètent ? je les rassure, je suis vivant je reste droit dans mes idées et ne renie aucun de mes combats…
Mais que dire ? Que faire ? Quand ceux qui devraient se battre et se mobiliser sont sous perfusion, anesthésiés par une coupe footballistique de la honte dans laquelle notre pays et son équipe de millionnaires se déshonorent ; sans réaction devant le recours systématique aux formules anti démocratiques du 49-3 à 7 reprises en quelques semaines, avec comme seuls éléments de mobilisation une campagne médiatique de haut vol contre un député insoumis et ses problèmes privés de couple et participant pour certains au déchaînement contre le seul groupe parlementaire qui se bat contre un système inique de gouvernement.
Oui car nous en sommes bien là….
En quelques semaines l’actualité s’est accélérée…
Ce fut d’abord l’incroyable affaire dite « affaire Quatennens » montée de toutes pièces à partir d’une main courante consécutive à une situation conflictuelle de couple, main courant qui a « mystérieusement fuité » contre la volonté de ses auteurs, abondamment relayée par une poignée de militantes soi-disant féministes et par un campagne de presse des media qu’on avait peu vu dans quelques affaires, celles-ci de viols avérés mais qui bien sûr n’étaient pas forcément du même bord, campagne qui atteignit des sommets dans les structures politiques auxquelles Adrien a tant donné et qui, pour l’une d’entre elles dit attendre, alors que les avis judiciaires sur les réalités de cette affaire, ont été rendus, l’avis judiciaire du 13 décembre pour « statuer » sur son retour à l’Assemblée…On croit rêver, en réalité les camarades fidèles et soutiens d’Adrien, dont je suis cauchemardent sur une telle situation que je ne croyais pas vivre un jour…Courage Adrien, nous sommes avec toi, nous avons besoin de toi…
Puis ce furent les épisodes parlementaires de la loi de finances…Je ne suis pas à la FI chacun le sait, mais je suis de ceux qui regardent et admirent les combats courageux et je le dis, je l’écris, les attitudes, déclarations et votes du groupe parlementaire FI sont exemplaires, les entraînements très compliqués souvent dans lesquels ils ont su entraîner les « partenaires » de la Nupèssont à mettre au crédit des quelques victoires qu’ils ont pu enregistrer … pour quelques heures car PAS QUESTION POUR CE GOUVERNEMENT DE CEDER A CES IRRESPONSABLES GAUCHO-STALINO-ISLAMOGAUCHISTES DE LA NUPES, donc on usera le l’arme atomique celle du 49-3 et on l’utilisera pour en finir avec ce satané programme du CNR qu’il faut enfin détruire pour revenir aux jours heureux des milliardaires et des patrons du CAC 40, qui sont souvent les mêmes d’ailleurs, donc tout y passe ou tout y passera : Allocs, Sécu, Retraites et tutti quanti…
Face à cela, l’anesthésie fait son effet, pourquoi se battre puisque on n’y peut rien, pourquoi voter puisqu’ils sont tous pareils…Réfugions –nous à l’ombre de notre sport national et réjouissons-nous mes frères dans un stade climatisé en plein désert, notre équipe est en quart de finale…Dans la perspective des coupures de courant et de l’inflation galopante, on regarde la RSA du voisin…
De qui se désespérer dirons-nous ?
Possible de le comprendre, possible aussi de se dire que les réveils d’un peuple qui l’a montré à de nombreuses reprises sera de haute facture et que comme en 1789, comme en 1871, comme en juillet 36 ou en mai 68, viendra l’étincelle qui met le feu à la plaine et qu’il sortira de l’anesthésie dans un sursaut magistral et emportera sur les forces de l’argent, sur la corruption qui s’installe, sur les fauteurs de dictature et de pauvreté, la plus grande et la plus de victoire pour que revienne le temps des jours heureux….
Fidélité aux combats, aux idées, au parti et à son fondateur, aux amis, aux camarades
Vous êtes un certain nombre à m’écrire, à m’appeler, à m’envoyer messages et petits mots « Que se passe- t- il ? Tu ne publies plus de notes de blog ? Malade ? Démission de tout ?
Non soyez rassurés, je vais bien, aucun de nos combats, de nos idées n’est renié et je reste sincère et fidèle à tout ce à quoi, ensemble nous croyons ou à votre intérêt pour ce que je puis écrire…
Mais voyez-vous, cette période compliquée, le relatif échec de notre présence au second tour d’avril, le drame des législatives avec la situation de l’extrême-droite, le point de non-retour écologique possible, la volonté (car c’en est une) du système capitaliste d’emmener le monde vers une 3ème guerre destructrice et finalement « l’affaire Quatennens » exigeaient de prendre le temps du recul et de la réflexion sur l’engagement de toute une vie…
Ainsi c’est en avril que se joua le premier acte d’une pièce à tiroirs, celle du macronisme et de son assurance–vie fascisante une fois de plus. Les forces non occultes du grand capital qui pilotent le Président Macron, celles de la finance et de sa stratégie de prise en main du système médiatique ont réussi, à force de coups politiques, de mensonges sur la réalité de ce qu’est le programme de l’Avenir en Commun porté par le plus brillant des porte-paroles depuis Jaurès, à force de pseudos scandales prétendus réels sur les hommes et femmes politiques de gauche, à imposer le duel dont ils avaient besoin, celui du candidat Macron « face » à la candidate de la haine et de l’antisocial et à reléguer l’espoir Jean-Luc Mélenchon à la 3ème place d’un système électoral taillé pour la situation.
Vient la phase des législatives, même si je n’ai aucune confiance dans l’alliance déployée notamment avec la présence d’un PS qui, comme il le fait depuis 40 années, tirera l’ensemble vers une gestion de droite ou trahira à la première occasion, je reconnais que la stratégie fut un coup de maître. Mais cette stratégie, l’ambiguïté sur certains points du programme comme l’Europe, la Constituante ou encore la notion de revendication salariale, l’ensemble cher à une évolution que j'ai jugée dommageable de la FI, ne pouvait qu’aboutir qu’à un résultat moyen bien que remarquable de seulement 75 députés vraiment mélenchonistes. Il me fallut vivre aussi dans ce résultat le drame de voir un résultat fascisant de 89 députés et surtout celui de ma propre circonscription basculer dans ce camp avec le passage de la ville que j’ai tant aimée et tant défendue à un FN/RN majoritaire…Et c’est ainsi que l’on voit, telle un hydre tentaculaire ces forces infiltrer toutes les sphères de la société…la police à 70%, les milieux d’affaires et même le sport comme c’est le cas dans un ville du Loiret ce jour où un membre éminent du FN extérieur déménage pour prendre la présidence d’un club de foot…
Cet été fut aussi le révélateur d’un point qui peut fort bien se révéler un point de non-retour en matière de réchauffement climatique, révélateur d’une gestion de l’eau capitaliste dramatique, de l’imbécilité de gestion des ressources naturelles en premier lieu arbres et forêts, de l’impasse tant dénoncée depuis 50 ans de l’énergie nucléaire et du retard de la recherche sur les énergies alternatives que les pro-nucléaires ont bloqué depuis près de 60 années alors que se révèle de jour en jour, sur le fond d’une guerre dont l’agresseur est certes le gouvernement russe mais qui est alimentée par les forces de l’OTAN, dont la France que malencontreusement, le sinistre Président Sarkosy a réintégré dans le commandement intégré, la stratégie des forces de l’OTAN qui cachent de moins en moins , au service du système capitaliste qu’elles assurent, la réalité voire le souhait d’une généralisation, résultat traditionnel et historique de toutes les crises que connaît le système capitaliste…
Et la rentrée se fait dans un climat infecte de haine du politique, d’anti parlementarisme comme si l’on voulait que définitivement notre peuple se détourne de la démocratie et du vote. Ainsi, notre Président et son gouvernement délibèrent dans des organismes couverts par le fameux « secret défense », la première ministre refuse au Parlement tout vote de confiance, l’on absout les malfrats mis en examen dès lors qu’ils se situent du bon côté de l’échiquier et l’on matraque à tout va sur une gauche pour le cas où, et ce serait le cas, elle pèserait trop lourd sur les décisions à prendre….
C’est dans ce contexte qu’éclatent, au travers de « fuitages » qui ne sont même plus bizarres, des affaires concernant certains députés, les députés de gauche étant les seuls à bénéficier d’une couverture médiatique aussi indécente que volumineuse.
Ces accusations portent toutes sur des agressions de type sexuel ou violences conjugales ou les deux sans aucun discernement, la gifle un jour de colère d’un député (dont on ne sait même pas si elle lui a été rendue) prend autant d’importance qu’une accusation de viol ou de violence quotidienne. Et ce n’est pas parce qu’Adrien Quatennens est un camarade de longue date, de la grande époque du Parti de Gauche, un des jeunes et brillants députés formé à l’ »école Mélenchon » que je prends sa défense tout en reconnaissant comme lui que la gifle n'a pas d'excuses, c’est parce que ce climat qui s’instaure y compris au sein de mon parti, est malsain, qu’il ne sert qu’à conforter la macronie qui pourtant, en matière de mises en examen devrait faire profil bas et qu’il est révélateur de l’influence, sur laquelle on devrait réfléchir mieux, des milieux féministes radicaux qui agitent nos organisations et s’y comportent en lobbies internes…Oh ce phénomène n’est certes pas nouveau et je suis assez vieux pour me souvenir de nos combats féministes des années 68/75 avec la naissance du MLF où deux courants existaient déjà , celui du combat posé avec méthode que nous portions avec Gisèle Halimi ou Simone de Beauvoir et qui aboutit à la loi de 15 et celui d’une force non négligeable qui, alimentait tous nos congrès et nous signifiait en privé ou pas à nous les hommes que l’enfant était leur affaire et que lorsque nous manifestions le désir d’enfant ‘nous étions des esclavagistes voulant asservir les femmes à nos désirs » et croyez-moi, c’est du vécu…
Ce qui se passe aujourd’hui dans notre camp n’est pas de nature différente, le combat pour l’égalité homme/femme y compris et surtout l’égalité salariale se confrontent à l’amalgame fait entre une gifle un soir de colère et la traduction en femme battue ou à l'usage d'une écriture illisible comme remède à tous les maux…
C’est pourquoi, quels que soient les commentaires que je respecte ou les insultes dont j’ai l’habitude, je ne me tairai pas dans la défense d’Adrien et dans le soutien au communiqué de Jean-Luc sur cette affaire, c’est pourquoi je dis mon désaccord avec la suspension injuste dont est victime Adrien dans notre parti commun, c’est pourquoi je maintiens que notre boulot c’est de dénoncer sans cesse cet acharnement médiatique contre les seuls politiques de gauche.
Mais cette réflexion poussée n’est pas un renoncement à l’action que je mènerai tant que je le pourrai avec les formes que ma réalité d’âge et de santé me permettront d’utiliser, au contraire, elle est la volonté de ne rien céder face au fascisme qui monte, face à la guerre qui menace, elle est un appel vibrant aux actions à venir notamment au 29 septembre et au 16 octobre où il faut par millions en grève et dans la rue continuer la lutte et finir par gagner enfin un autre monde qui reste possible.
Législatives: 3ème du Loiret et si la circonscription Giennois-Sologne créait la surprise !!!!
En 2012, suite à la réforme des circonscriptions électorales, c’est avec grande joie et un bel espoir que je vis se créer enfin la circonscription dont Gien était le « chef-lieu ».
Enfin notre ville retrouvait un peu du statut qui lui fut confisqué par la perte de la sous-préfecture en 1927 et c’est avec espérance qu’avec nos camarades locaux du Parti de Gauche, Bastien, Fabien, Cathy et tous les autres nous envisageons d’être de cette aventure et de porter très haut, au nom du PG, la vraie gauche du pays Giennois et de Sologne. Les accords nationaux en ont, malgré notre combat, décidé autrement en confiant ce combat à nos camarades du PCF.
2017 devait apporter une nouvelle forme d’espoir avec notre camarade Kévin et c’est avec bonheur que nous voyons pour la première fois dans le Giennois un score à 2 chiffres avec impossibilité de jouer le second tour en raison de la participation trop faible pour permettre d‘atteindre la règle des 12,5 % d’inscrits mais quand même nous avions ce précieux résultat pour l’avenir…même si les « tergiversations PG/FI » ont fait que nous ne pûmes l’exploiter pour les municipales.
2022 se présente sous un autre angle. Quels que soient les avis critiques que je puis émettre sur un accord électoral que je n’approuve pas et ses conséquences, notre circonscription a cette chance inestimable de voir deux de nos camarades méritants, engagés, Kévin Merlot (qui réussit l’exploit des 2 chiffres de 2017) et Catherine Fumé, (militante inlassable de l’écologie et surtout du combat pour « sortir du nucléaire ») se présenter aux suffrages des électeurs au nom de l’Unité Populaire sans autre candidat dit de gauche dans cette mouvance de l’électorat.
Or cette circonscription et surtout dans le Giennois est marquée, sans aucune raison analysée, par une idée fixe, influant le jugement des décideurs politiques comme de la presse voire une grand partie des populations à savoir qu’il serait impossible qu’elle soit gagnée à gauche.
ET POURTANT RIEN N’EST PLUS FAUX,
La Ferté avec Gronninck (PSU), Gien et son canton avec Pierre Dézarnaulds (Radicaux socialistes), Châtillon avec M.Roblin (PS), le canton de Châtillon-sur-Loire avec Jacques Girault (divers gauche) et même le PS avec Michel Ravoyard atteignant 17% à Gien aux municipales en 2014 et d’autres exemples que j’oublie sans doute ont en un siècle, largement prouvé le contraire…..
LA VERITE EST AILLEURS,
Depuis que les forces de droite se sont installées sur le territoire, que voyons-nous, que vivons-nous ?
- Une désertification sans précédent notamment du territoire rural du Giennois, des dizaines de villages privés de tout transport collectif, de tout service public.
- Un territoire de Sologne qui malgré l’attrait qu’il est censé représenter qui vit la même situation
- Un argument de la droite LR qui ne parle que d’un seul sujet, celui de la pérennisation d’une centrale nucléaire qui a atteint la limite d’âge, qui fait courir les plus grands dangers à nos populations au nom d’un soi-disant problème d ‘emploi alors que le démantèlement aurait besoin de plus d’emplois qu’il n’y en a aujourd’hui.
- Notre ville de Gien en état de mort clinique, sans aucune recherche d’implantations nouvelles d’entreprises ou services, avec des atouts touristiques non exploités par un château devenu musée départemental ignorant sa ville et son histoire, une faïencerie qui vit repliée sur elle-même y compris en matière de boutique de ventes et où, même si les efforts actuels ne peuvent être niés, les quartiers meurent au seul bénéfice d’un triangle qu’on ne peut même plus qualifier de triangle d’or….
- Une situation économique qui apporte à notre population un fort taux de pauvreté et de misère.
- CERTES CE N’EST PAS LE TRAVAIL DU DEPUTE QUE DE GERER CECI,
Il n’est pas un élu local, ni un relais du terrain, contrairement à ce que véhiculent les partis de droite, voire de fausse gauche mais la situation faite aux zones rurales, aux villes moyennes, la main-mise des métropoles sur l’ensemble des départements qu’elles appauvrissent est bien du ressort des choix politiques nationaux et donc de l’endroit où se niche le vrai pouvoir, l’Assemblée nationale.
Alors si le 12 juin, nous faisions un sort à cette idée trop partagée que cette circonscription ne serait pas gagnable, si notre population acceptait enfin de sortir de son désespoir en allant voter d’abord, en portant le binôme Kevin Merlot/Catherine Fumé au second tour…
ALORS OUI, L’ESPOIR DE VOIR S’AMELIORER NOTRE VIE, NOTRE DEMOCRATIE, NOTRE DEVELOPPEMENT AURAIT FRANCHI UN TRES GRAND PAS POUR LE BIEN DE TOUTES ET TOUS.
Le temps du silence et des vrais combats
Je l’ai toujours écrit et dit, je n’attaquerai jamais Jean-Luc Mélenchon. Le temps des grands désaccords, je ferai silence, me concentrant sur les combats de ma vie qui ont nom luttes sociales, luttes anti racisme, anti fascisme, contre l’homophobie, pour les droits des faibles, des minorités, pour écosocialisme et la refondation du Parti de Gauche qui se devra d'être présent et fort dans les temps viennent.
Chacun le sait, depuis que l’ai découvert un soir de 1990 au travers de l’une de ses positions des plus courageuses, j’ai suivi Jean-Luc, soutenu notamment dans notre combat victorieux de 2005, accompagné avec bonheur dans cette belle aventure du Parti de Gauche, admiré dans ses discours et sa vision géopolitique, défendu face à certaines critiques quand il se bat contre vents et marées pour nos camarades musulmans en permanence attaqués depuis le comptoir des bistrots jusque dans les rangs de la majorité actuelle ou passée.
Comme il n’est pas mon gourou, je l’ai aussi critiqué dans certaines de ses positions ou attitudes quand il a choisi de transformer la stratégie électorale FI en mouvement permanent, quand il n’a pas réagi aux propos d’une tête de liste aux européennes mettant sur le même plan le fasciste téléguidé Guaido et le président légitime élu du Venezuela, ou encore lorsque dès octobre 2016, il laissa dériver le programme FI vers une stratégie PS Bis et parfois d’autres positions mais je lui souhaite de réussir à être notre premier ministre et à porter les éléments du programme qui survivent à la stratégie en cours et si victoire il y a, ce qui me parait impossible, à tout prendre j’en serai heureux.
CE TEMPS DU SILENCE EST VENU CAR MA VIE MILITANTE, MES COMBATS, MES OBJECTIFS, MES VALEURS NE SONT PAS CEUX D’UNE VICTOIRE AU PRIX DE CERTAINES COMBINAISONS. JE NE SERAI DONC PAS DE CETTE CAMPAGNE, JE NE LA COMMENTERAI PAS ET MON VOTE, CAR BIEN SÛR VOTE IL Y AURA, SERA ETUDIE EN FONCTION DES CANDIDATS DE MA CIRCONSCRIPTION, DE LA CONNAISSANCE QUE J’AURAI DE LEURS ATTITUDES ET DE LEUR APPARTENANCE POLITIQUE (à l’exception bien sûr de candidats de droite, d’extrême droite ou du PS) AVEC UNE POINTE DE PREFERENCE POUR UN CANDIDAT QUI APPARTIENDRAIT AU PARTI DE GAUCHE.
Car dans quelle situation sommes-nous. En fin 2016, pour quelques raisons locales mais surtout parce que les choix de la 1ère convention à Lille portait les prémices d’un fonctionnement peu démocratique (tirage au sort des délégués, programme proposé en numérique et voté à coups de clics) mais aussi et surtout parce que les variantes dans les choix du programme comme la non-reprise des propositions syndicales de SMIC qu’on osait porter en salaire net avec tous les dangers que ceci représente ou encore le recours à la CSG rocardienne donnait clairement le signal d’une évolution du mouvement vers une social-démocratie de type PS Bis, je me suis éloigné de ce mouvement. Les choix ultérieurs du comité électoral, les désignations de 2017, encore bien pire des européennes ont confirmé cette orientation.
La stratégie de l’Union Populaire, brillamment développée par les militants et bien sûr le tribun exceptionnel qu’il est a conduit, malgré les chausse-trappes et les insultes des partis de la fausse gauche comme du PCF, Jean-Luc Mélenchon aux portes du second tour. Ceci illustrait bien le serment que nous entendîmes un soir de 2012 « Nous ne arrangeons qu’avec le peuple lui-même ». Elle fut une bonne initiative et je suis de ceux qui espéraient qu’un JLM arrivant à la présidence s’affranchisse des errements de la FI ou qu’une mobilisation populaire l’y contraindrait.
Malheureusement, cet accès au second tour, entravé par cette volonté médiatico-politicienne nous fut refusé et là encore la réaction de notre tribun fut empreinte de grandeur et le rebondissement porteur d’espoir en appelant le peuple à le porter au poste de 1er Ministre par la victoire de l’UP aux législatives.
Outre le fait que je reste convaincu que cette majorité semble impossible, la réforme Jospin du quinquennat ayant été conçue pour empêcher toute cohabitation (mais je puis et je le souhaite être contredit par les faits) pourquoi diable fallait- il que la FI s’embarque dans cette attitude d’union des forces politiques sans distinguer ce qui était de gauche ou ne l’était pas ?
Pourquoi fallait-il notamment car c’est le point crucial de mon opposition inviter le parti dit socialiste à la table des négociations et s’acharner jusqu’à plus soif à vouloir avec lui un accord qui , entre nous soi-dit comporte quand même un paragraphe édifiant sur le renoncement à ce qu’avec le PG nous avions bâti sur l’Europe et la monnaie unique ? Comment pourrions-nous croire que ceux qui ont tout trahi de leur programme de 81 en matière de défense des services publics, en matière de primauté économique de la nation, en matière de combat antifasciste, seraient demain loyaux et fidèles ? Comment croire que le PCF, qui depuis le début de nos combats contre cette énergie, ne mettra aucun bâton dans les roues du choix de l’AEC de sortie de cette énergie nucléaire mortifère ? Comment être sûr que les positions d’EELV sur l’Europe ne ressortiront pas aux premiers choix sur la planification écologique ?
Bref, nous risquons fort, s’il victoire il y avait, ce qui je le répète est loin d’être gagné, que cette majorité où l’on aura quand même sacrifié (j’en connais assez certains pour le dire) des militants de grande valeur qui s’y préparent depuis des mois pour distribuer des circonscriptions, ne soit fidèle que le temps d’une élection et contraignent le premier ministre à faire du Mitterrand voire pire, du Rocard ou du Tsipras…
Je sais combien est populaire la fausse espérance de l’unité certes porteuse de victoire mais à un prix que je ne souhaite pas payer. Désolé ce n’est ni ma vie, ni mon combat et je regarderai cette campagne de loin en privilégiant ce qui est ma véritable expérience, celle du soutien aux luttes syndicales, celle des combats associatifs pour les valeurs qui sont les miennes pour une société nouvelle, pas pour un aménagement un peu moins inconfortable de l’actuel libéralisme européen .
Comme je l’ai dit souvent….Je suis un militant, pas un politicien et la vraie lutte pour un autre monde anticapitaliste, égalitaire en droits, anti raciste continue….
Fin de partie…ou plutôt retour aux sources : les luttes
Ce dimanche 10 avril, chargé de toutes les espérances aura finalement été le révélateur de certaines limites, celle du combat électoral, celle de la révolution fut elle citoyenne par les urnes, celle de la politique politicienne.
Tout d’abord, je dirai à Jean-Luc Mélenchon un énorme merci. Enorme merci pour sa vie de combat exemplaire, pour son courage, pour tous ces faits de chaque séquence de ces 30 dernières années qui devaient le porter avec nous, milliers de militants, ceux qui comme moi ont 55 années de militantisme, qui ont été tant de fois déçus et trompés et qui, derrière lui ont découvert un milieu politique sincère, combatif, réfléchi, qui avec lui et la belle aventure du Parti de Gauche ont fait que la gauche, la vraie, celle qui ne combine pas avec l’ultra libéralisme a frôlé le second tour d’une élection capitale et peut être la victoire et ceux qui sont notre avenir, les milliers de jeunes, certains votant fièrement pour la première fois au seuil de leur majorité avec ceux qui avaient, par désespoir abandonné ce terrain et qui, grâce à Jean-Luc, ont retrouvé un chemin qu’ils ne sont pas près de quitter et où ils porteront l’espoir.
Mais après ce merci, regardons la situation au travers de son histoire et de ses réalités.
Comme le dit ma camarade Bernadette Leyder dans un de ses statuts : » Mais c'est comme si on découvrait que le fascisme existait et qu'il était à la porte de l’Élysée !
Outre la période de la guerre, mais en fait ça fait 40 ans qu'il est une menace !
Ça a commencé avec l'affaire de Dreux, lorsque le 11 septembre 1983, le Parti socialiste a perdu la mairie au profit d'une liste RPR-Front national. «
En effet, il faut regarder cette situation au regard des 40 ans passés. Il y a certes cette affaire de Dreux où la porosité RPR/FN s’est révélée, en notant cependant qu’à cette époque, le RPR était encore un parti républicain traditionnel que je combattais mais respectais, il le restera jusqu’à l’avènement de Sarkosy qui, au travers de la ligne Buisson a scellé la dérive des idées nauséabondes banalisées.
Mais n’oublions rien…en 1982, il se trouvait des ministres PS qui savaient quitter les plateaux de télé dès lors que M. Le Pen était invité à la même table mais c’était sans compter sur le président Mitterrand qui, après avoir donné le signal en amnistiant les généraux de l’OAS, intimait l’ordre aux différents media de considérer le FN comme un parti républicain et donc priait les « socialistes » de bien vouloir accepter le débat. S’ils ont mollement protesté pour l’amnistie, ils se sont joyeusement prêtés aux débats avec l’engeance raciste et xénophobe qui avait désormais table ouverte…
Et les années passèrent ainsi, sous de beaux prétextes, la proportionnelle ouvrit au FN les portes de l’Assemblée nationale.
Vers 1995, notre camarade Mélenchon, alors encore au PS, arguant du fait des positions anti républicaines du FN, et du fait juridiquement incotestable que ses positions racistes étaient incompatibles avec notre République, demanda , avec quelques autres, son interdiction…fin de non-recevoir…
La période Jospin, parmi toutes ses ambiguïtés, fit voter la réforme institutionnelle qui instituait le quinquennat qui portait en elle les germes d’une cohabitation désormais impossible.
Et puis arriva ce qui devait arriver le 21 avril 2002, un électorat profondément marqué et déçu par les années PS tentait un tour de valse autour d’un Le Pen dédiabolisé, et la classe politique bourgeoise appréciait un nouveau joujou…l’assurance-vie du second tour est là, une peur qui fait élire le sortant dans un mouchoir de poche.
Puis arrivent les épisodes concomitants, un Sarkosy qui fait son trou à coups de menton malgré les réserves honorables, sur ce point, d’un président Chirac et le projet d’un nouveau traité européen livrant notre pays pieds et poings liés aux diktats ultra-libéraux de la commission européenne dans lesquels le président Mitterrand nous avait engagé dès 1983. Le PS appelle au OUI et Jean-Luc Mélenchon prend avec d’autres la tête du combat pour le NON qui devait aboutir à la belle victoire du 29 mai 2005.
Mais 2007 vit la victoire du sinistre Sarkosy et de ses coups de menton, « je liquiderai l’héritage de mai 68 » lequel, entre autres méfaits comme la ligne Buisson, le retour dans l‘OTAN ou la Lybie, s’empressa de répondre à la commission pour balayer le vote du peuple français d’un revers de main à Lisbonne.
De cette affaire est probablement né le dégoût de l’électorat pour la politique que la période Hollande ne va pas arranger avec sa reconduction du traité de Lisbonne sans changer une virgule, sa répression violente de tout ce qui conteste les lois travail….
Et 2017 consacra les records d’abstention en même temps que le joujou de 2002 faisait son office en voyant arriver face à un Macron porté par la finance, la fifille de l’autre dédiabolisée par des media inconscients de leurs propres risques en cas de victoire. La période Macron devrait consacrer quant à elle la propension historique de la finance à tenir dans les mains le pouvoir politique jusqu’à encourager la montée des extrêmes droites, ce à quoi le président Macron s’attacha avec brio quoi qu’il en coûte en mutilations diverses et variées et quelques décès.
Le temps avait fait son œuvre, le climat raciste spécialement anti musulman, le soutien aux répressions par peur d’une violence même si celle-ci venait de proches collaborateurs de l’Elysée ou d’une police dynamisée par un syndicat dont nous connaissons les tendances, des media tenus par 9 milliardaires montant en épingle jusqu’à la candidature un polémiste d’extrême-droite et une soi-disant « gauche responsable » rejointe, contre toute logique par une direction PCF soutenant une manifestation de policiers réclamant primauté de la police sur la justice, le tout n’ayant qu’une seule cible : Mélenchon que la presse avait démoli ou ignoré pendant tant d’années, les esprits étaient prêts pour un duel autoritarisme financier contre dictature fasciste…
Malgré l’abstention restant à haut niveau par dégoût de ces joutes électorales (ce qui n’excuse en rien l’absence de civisme) et les campagnes anti Mélenchon, il s’en fallu de bien peu pour que le scenario voulu ne se réalise pas…malheureusement il s’en fallu de peu.
Aujourd’hui, la triste réalité s’impose à nouveau, révélant les tendances de tous ceux, toutes celles, qui vont sans honte, avec tous les prétextes y compris celui de préférer le fascisme à un nouveau mandat Macron, pouvoir se déclarer ouvertement votants pour la représentante du racisme, de la haine et de l’anti social.
Loin de moi l’idée de trancher ce débat cornélien entre vote Macron, vote blanc/nul ou abstention, je respecte à la lettre la recommandation de Jean-Luc, comme toujours teintée de sa connaissance de l’électorat de vraie gauche « Pas une voix des nôtres ne doit aller à Marine le Pen » et de l’interpréter comme « pour le reste chacun fait selon sa conscience »
Mais la suite des évènements s’impose à moi, avec la vie militante qui fut la mienne, avec mon combat permanent contre le racisme, le fascisme, pour l’égalité des droits, pour l’écologie et c’est très clair dans mon esprit.
Je garde mon soutien sans faille à l’homme Mélenchon avec qui je revendique 30 ans de fidélité au courage et à la clairvoyance, avec qui j’ai vécu ce beau parcours du Parti de Gauche dont je reste militant jusqu’à sa mort ou la mienne mais la politique politicienne, ses joutes électorales permanentes et irréalistes pour moi c’est terminé. Je sais ce que je fais le 24 avril, je ne crois pas (et je respecte mes camarades qui en cultivent l’illusion) à une victoire/revanche possible aux législatives, la lamentable réforme Jospin (quinquennat) ayant été conçue pour que ce ne soit pas possible. Aux législatives, je voterai bien sûr, mais en fonction des réalités de ma circonscription sans illusion sur les résultats…
MAIS CE N’EST EN AUCUN CAS LA FIN D’UN ENGAGEMENT.
Tout ce qui lutte et se bat pour un autre monde possible, tout ce qui combattra contre le racisme, le fascisme, le sexisme, l’homophobie, tout ce qui dans les entreprises combattra la réalité de la classe dirigeante en matière de salaires, de dignité, de conditions de travail, tous sur le terrain syndical ou associatif, tout ce qui combattra pour un avenir radieux de notre rapport à la planète, tout ce qui sera fait pour éviter la catastrophe nucléaire des apprentis sorciers, tous peuvent compter sur ce que l’âge et les forces me permettront de partager et en tous les cas sur mon soutien.
Et si par malheur, la situation amène l’impensable à présider le pays de Jaurès, Robespierre ou Jean Moulin, quel qu’en soit le prix soyons clairs, je serai du bon côté de la barricade.
CAR C’EST BIEN SUR LE TERRAIN DES LUTTES ET SUR LE RAPPORT DES FORCES, SUR LA LUTTE DES CLASSES QUE TOUT SE JOUERA…OU PAS
Dernière ligne droite avant l’espoir…ou le chaos
C’est dans quelques heures que se tairont l’information et la propagande sur ce premier tour des élections présidentielles.
En effet la veille du scrutin, le silence est de rigueur pour que chacun en son for intérieur réfléchisse à son attitude et pour ma part, je suis attaché à ce silence et mes appels au vote Mélenchon, bandeaux et textes de soutien cesseront dès minuit aujourd’hui.
Cette campagne aura été marquée par l’espoir, l’écœurement et la déception.
Espoir porté par notre candidat Jean-Luc Mélenchon qui aura fait ce qui restera probablement comme la meilleure de ses campagnes, espoir porté par l’Union Populaire dans laquelle mon parti, le Parti de Gauche aura retrouvé la place qu’il n’aurait jamais dû perdre, celle du parti de la Révolution citoyenne, du parti de la vraie gauche... . Qu’ils faisaient chaud au cœur ces drapeaux rouge et vert de nos 14 ans de construction, espoir de ces milliers de camarades investis jusqu’à la dernière minute pour lutter contre ce fléau encouragé de l’abstention.
Déception de voir des camarades communistes avec qui nous nous retrouvons dans les luttes de chaque instant, n’avoir qu’une seule cible, Jean-Luc Mélenchon accusé de dérive social-démocrate alors que ces derniers n’ont de cesse de discuter partout, à chaque élection, et celle-ci ne fait pas exception à la règle, des accords avec le PS pour quelques strapontins et quelques subsides, face aux dangers d’un retour des droites fascistes et de la droite financière et répressive.
Écœurement de voir tout un système médiatique, certes ce n’est pas nouveau, organiser le « Tout sauf Mélenchon, l’ignorant dans la presse écrite, notamment PQR, organisant les interviews-piège (heureusement qu’il s’y est rôdé) et la chausse-trappe dans l’audiovisuel, écœurement de voir un candidat refuser le débat et l’ensemble des media se plier à sa volonté. Gageons que si Mélenchon ou même Poutou, Hidalgo ou Roussel avaient annoncé un refus, le débat aurait eu lieu en chargeant les absents mais quand il s’agit du candidat Macron, c’est une autre paire de manches…
Écœurement enfin de voir depuis deux jours, les mêmes media, sous couvert de « comprendre » donner la parole dans chaque journal aux abstentionnistes pour qu’ils expliquent bien leurs raisons de ne pas voter et expliquer à longueur d’antenne que le scrutin est plié, que dimanche soir ce sera Macron/Le Pen, circulez rien à voir….
MAIS BON, il reste une réalité de chaque instant…Que cela plaise ou pas aux media, que les instituts de sondages publient bulletin bidonné sur bulletin bidonné, l’investissement exceptionnel des militants, les qualités du candidat et pour ce qui me concerne, je sais depuis 32 ans sa droiture, sa culture, son courage politique, son amour de la France et de l’Histoire, sa stature internationale, font que Mélenchon est aux portes du second tour.
COURAGE AMIS ET CAMARADES, C’EST LA DERNIERE LIGNE DROITE, SI NOUS LE VOULONS DIMANCHE A 20 HEURES CE SERA CHAMPAGNE ET COMMENCERA LA ROUTE VERS LA VICTOIRE DU 24 QUE NOUS SERONS DES CENTAINES DE MILLIERS A PREPARER LE 17 A CHARLETTY .
Entre l’espoir de dimanche et le chaos, à chacun de choisir, moi c’est clair JE VOTE MELENCHON.