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50 ans après...
14 février 2022

10 avril 2022-Mélenchon au second tour, un enjeu historique et capital

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Nous sommes à 55 jours de l’échéance du 1er tour d’une élection présidentielle dont l’enjeu pour l’avenir de notre pays, de nos libertés, de notre système social et de l’évolution climatique n’a jamais été aussi important.

Quelle analyse, pour autant que je puisse employer ce mot que mes modestes capacités se doivent de relativiser, pouvons-nous faire de la situation ?

Dans cette sortie de crise sanitaire, dont la gestion peut se discuter tout au moins au niveau de l’état du service hospitalier qui motive l’ensemble des décisions prises, nous nous trouvons dans une situation de décrets et lois liberticides qui font peser sur nos droits fondamentaux les plus grandes inquiétudes.

Née de la décennie passée dominée par le virage inspiré par Nicolas Sarkosy vers une droite extrême, épousant certaines thèses de FN/RN, la confirmation par les gouvernements de François Hollande de la dérive du PS initiée dès 1983 vers une société néo-libérale soumise aux diktats de l’Europe qui fut créée pour cela suivie d’une présidence Macron qui met en application les préceptes du système financier qui l’a porté au pouvoir, notre situation est celle d’un pays exsangue,  appauvri jusqu’à une limite intolérable, soumis en plus à une alliance atlantiste dans laquelle Sarkosy nous a fait revenir, ridiculisé sur la scène internationale, incapable parce que capitaliste de prendre à bras le corps les défis d’une évolution climatique qui va devenir incontrôlable.

Enfin, il convient d'ajouter au tableau, la désespérance née de la dérive PS de 1983, la trahison du referendum de 2005, la gestion 2012/2017 ont éloigné des urnes l’électorat populaire, provoquant de fait des élections avec peu de sens des forces portées par le capital et leur support médiatique dont la propriété qu’ils exercent permettent de révéler les candidats favorables au système financier en ignorant ou dénaturant les principales forces d’opposition.

Ajoutons à ceci, l’impuissance dont nous avons fait preuve en matière d’écologie dont l’évolution était prévue par René Dumont dès 1974 et notre échec à démonter les velléités des gouvernements et d’EDF en matière d’énergie nucléaire mortifère et leur blocage pendant 40 années de toute recherche sur les énergies alternatives rendant de fait la sortie urgente impossible dans un temps raisonnable nous avons l’ensemble d’une situation qui pourrait se trouver ou tout au moins paraître apocalyptique.

La situation politique du moment est le reflet de cette évolution…

Sur la droite, l’émergence du candidat des media Zemmour joue la montre avec sa « concurrente » Le Pen, deux faces d’une même logique, celle de la haine, du racisme et de la xénophobie, la candidate du LR surfe sur un parti divisé entre sa tendance sarkosyste vers les thèses d’extrême droite et ce qui est sans doute sa minorité vers le macronisme.

LREM quant à lui essaie de se prouver que 5 années de plus sont possibles et lui permettraient de continuer les basses œuvres entreprises, se trouve quelque peu empêtré dans son impopularité, l’impossibilité dans laquelle des trouve son candidat président de se déclarer sans dégâts et espère en sa carte usée jusqu’à la corde d’un affrontement de second tour avec l’extrême-droite.

Dans la soi-disant gauche, les cartes ne sont pas meilleures, la candidate du PS joue le va-tout d’un parti qui paie au prix fort  son adhésion sans réserve aux thèses du néolibéralisme et sa soumission, inconditionnelle depuis 1983,  à Bruxelles ainsi que les inacceptables décisions et attitudes de la période Hollande. L’opération Taubira ne pourra qu’échouer dans l’escarcelle de LREM.

Les Verts quant à eux proposent une vision de la transition écologique qui par certains points parait séduisante mais se heurte inévitablement à leur refus de considérer que l’écologie et le capitalisme sont par nature incompatibles et cherchant par ailleurs des solutions dans le cadre d’une Europe qui telle qu’est conçue ne peut pas les accepter.

Venons-en donc à la Gauche.

Pour logique qu’elle puisse être comprise en raison du droit à un grand parti de se présenter et en raison de divergences qui ne sont pas mineures dans le programme Mélenchon porté par la FI (CSG, conception de la revendication salariale, nucléaire), la candidature de Roussel porte en elle sa part d’ambiguïté et de dangers…Dangers pour le parti qui peut et même risque fort de ne pas passer la barre fatidique des 5% mais bon ça c'est son affaire mais danger beaucoup plus inquiétant et bien triste d’empêcher l’accès au second tour du candidat Jean-Luc Mélenchon et donc la fin de l’espoir auquel on peut ajouter les difficultés nées des inévitables polémiques de campagne rendant difficiles les accords de second tour ou de législatives.

Les mêmes remarques mais elles habituelles, moins porteuses de conséquences  et audibles pour le candidat Poutou.

Reste donc la seule sortie possible vers un espoir renaissant : l’accès au second tour de Jean-Luc Mélenchon.

Passé l’épisode des blocages de parrainages organisés par certains, les hésitations de maires conséquence de la décision de les rendre nominatifs et surtout d’un refus d’une évolution vers un système moins désuet et avec le souhait que le candidat Mélenchon passe ce cap, le contraire serait un comble, il nous faut tout mettre en œuvre pour que l’accès au second tour soit une réalité au soir du 10 avril.

C’est de la fin du taux anormal d’abstentions que tout dépend. Il y a dans cette attitude plusieurs raisons :

- Celle du découragement qui fait suite à 40 ans de frasques et trahisons diverses, il est nécessaire que chacun passe outre et se dise qu’il a la chance historique d’en finir par un bulletin de vote qui apportera le programme social, la fin de la 5ème République et la règle verte notamment.

- Celle de l’abstention politique qui mise sur l’émergence d’un mouvement de type révolutionnaire qui emporterait tout sur son passage et poserait les bases d’une société nouvelle…C’est respectable, pour ma part je n’y crois pas en France en 2022 à voir les limites que nous ont apportées le mouvement Gilets Jaunes et autres convois d ela Liberté qui méritent soutien mais qui ont leurs limites.

Pour tout cela, il y a urgence à se mobiliser pour le candidat qui de Nantes à Montpellier, qui dans les riches débats qu’ont bien voulu concéder les chaînes audiovisuelles démontre de jour en jour, la validité du programme, la capacité du candidat à maîtriser les sujets, la stature internationale et nationale démontrées.

Il y a urgence, parce que c’est la seule solution à s’inscrire avant le 3 mars sur les listes électorales si ce n’est fait, à partager et participer si possible à la grande marche du 20 mars qui doit démontrer l’adhésion populaire et surtout, surtout, surtout à porter dans l’urne le 10 avril, le seul bulletin qui peut permettre de nous sortir du marasme dans lequel nous nous trouvons : LE BULLETIN JEAN-LUC MELENCHON.

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Commentaires
M
Toujours à fond derrière JLuc et ça jusqu'au bout. Il est la seule issue possible pour sauver ce pays que le banquier a bradé à ses amis financiers et pour sortir ses habitants du marasme qui les engloutit. Mais j'ai des périodes de découragement et d'inquiétude pour l'avenir. Surtout voter faire voter.
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50 ans après...
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