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50 ans après...
22 novembre 2021

Avril 2022…la rupture ou le chaos

259166142_10224629627715341_3203093044585278547_n« Celui qui ne conçoit pas la rupture avec l’ordre établi, c’est-à-dire avec le système capitaliste, celui-là je le dis, il ne peut pas être adhérent du Parti Socialiste »

C’était le discours de François Mitterrand en 1971...

Oh dans les militants de 68 que nous étions, dans la jeunesse marquée par la guerre d’Algérie et les positions de certain ministre de l’Intérieur de l’époque, nous étions nombreux à n’apporter aucun crédit au porteur de cette parole…

1983 nous montra combien nous avions raison mais qu’il a fallu du temps de soumission de ce parti à l’Europe libérale pour que tout un chacun mesure l’ampleur de la supercherie, le quinquennat Hollande a sonné pour tant et tant la fin de l’illusion PS, il n’est pas utile dans ce billet de tirer à nouveau sur l’ambulance…

Dans ces années funestes pour la gauche auxquelles tant et tant qui se présentent aujourd’hui comme des recours ont collaboré à la dégringolade, un homme s’est toujours démarqué. La proposition de loi pour la vie commune des couples de même sexe (1991), la convention pour la 6ème République (1992), la demande d’interdiction du FN (1995), le NON au referendum (2005) sont autant d’actes de résistance interne qui accompagnent son louable aveu d’erreur du OUI au traité de Maastricht et conduisirent à son impossibilité de continue à appartenir à ce parti en 2008 pour refonder l’espoir d’une rupture par la révolution citoyenne avec le Parti de Gauche.

Ce camarade, qui a redonné à tant et tant d’espoir à nous autres désormais vieux militants anticapitalistes, pour beaucoup éloignés depuis longtemps du PS ou qui n'y ont jamais adhéré en même temps qu’il enthousiasmait et apportait son expérience à une jeunesse réfléchie, militante, c’est vous l’aurez compris, celui que j’admire, que je soutiens depuis 30 ans et que je veux voir présider à la renaissance de notre pays, c’est bien sûr Jean-Luc Mélenchon.

Quelles que soient certaines ambiguïtés du programme qui accompagne sa candidature, Il est aujourd’hui la seule hypothèse d’une rupture tant attendue et qui justifie effectivement la seule gauche réelle, celle de l’anticapitalisme, celle qui fait le lien entre social, sociétal, écologie, celle que nous portons depuis 2008 avec Jean-Luc.

La rupture c’est clair est notre ADN, elle ne souffre aucune compromission avec l’ordre établi, elle doit se retrouver sans barguigner dans la réforme profonde des institutions de cette 5ème République en les changeant de fond en comble par la convocation immédiate de la Constituante d’abord, pas par une nouvelle consultation référendaire en période estivale mais par un affrontement aussi clair que symbolique avec le conseil constitutionnel, par un programme social ambitieux dans les 100 jours suivant l’investiture ménageant clairement la conception du salaire net auquel est ajouté le socialisé c’est à dire le salaire brut, par des actions décisives en matière sociétale sur l’égalité hommes/femmes, sur la fin du patriarcat et des choix radicaux en matière d’écologie…

Toute l'énergie dont nous serons capables doit s'orienter vers une volonté de sa victoire mais le Président Mélenchon, même épaulé d’une majorité législative, puisque tout a été prévu par cette satanée loi du quinquennat pour que l’Assemblée ait la couleur du Président, ne pourra rien faire si la rupture n’est pas portée par une mobilisation populaire exprimée fortement dès la victoire.

Sachons clairement nous y préparer, savoir que la révolution citoyenne n’est pas un diner de gala, nos camarades d’Amérique latine le mesurent tous les jours, que le capitalisme, ses outils, ses moyens y compris les plus déloyaux seront mis en œuvre, sa police et son armée joueront dans la cour où ils ont toujours joué, son pouvoir pris sur les media par les 9 milliardaires ne rendra pas les armes parce que nous avons gagné l’étape électorale. Si celle-ci est absolument nécessaire, elle n’est en aucun cas suffisante, toute autre conception d'une fausse démocratie où d'une loyauté inflexible des institutions serait suicidaire.

Mitterrand n’avait, à mon sens, d’autre volonté que ce qu’il a effectivement fait, Mélenchon a, j’en suis convaincu, la volonté de rupture, il est de plus la seule hypothèse d'une victoire de gauche possible par sa stature internationale, sa position radicalement sociale, sociétale et écologique. Il nous appartient de lui en donner les moyens, faute de quoi, il ne fera au mieux que du Mitterrand, voire du Rocard ou pire, du Tsipras.

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