
Depuis que je suis tout petit, j’ai horreur de voir abattre un arbre. Comment l’expliquer, je ne suis pas psychanalyste mais à minima, je dirais que l’arbre était là longtemps avant moi, il porte une histoire, une mémoire, il devrait être vivant longtemps après moi et intègre le vécu, la vie de mon époque.
Gien, cette ville qui fut magnifique sur le bord du dernier fleuve sauvage d’Europe bénéficiait depuis 1832 d’un extraordinaire alignement de platanes bordant ses quais.
Ils ont connu les meurtrissures de l’histoire, les crues...
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