Difficultés sociales oui….mais nous avons les JO et un Président avec programme de com….
De retour au clavier après quelques semaines d’indisponibilité….
« Enfin ! » Diront les uns, « ça ne nous a pas manqué ! » diront les autres…
Peu importe, même si les prochains mois, l’âge, les réalités de la vie vont sans doute me contraindre à une activité moins présente, moins physique, à réaliser si possible ce vieux rêve d’écriture.
L’important c’est d’être soi-même, d’exprimer ce désir profond qui depuis plus de 50 ans dans les luttes de notre peuple veut conduire sur la ligne qui permettra de retrouver le goût du bonheur et puis comment ne pas reprendre cette phrase sublime du camarade Ernesto Che Guevara « A tous moment, d’où qu’elle vienne, la mort peut nous surprendre…L’important c’est que nos idées soient comprises par ceux à qui elles sont destinées et que d’autres mains se tendent pour ramasser nos fusils »
De ce point de vue, la valeur, la culture, l’expression, le courage de nos jeunes militants devenus camarades de combat ou amis, en symbiose sur certains points, en incompréhension sur d’autres, dans la belle aventure du Parti de Gauche me rassure quant à l’avenir de notre combat porté courageusement par Jean-Luc et initié par notre beau parti.
Donc, conformément à la logique de l’oligarchie qui mène le monde autour des forces de l’argent, c’est parti pour quelques années d’intox autour de soi-disant valeurs désintéressées du sport qui conduiront au gaspillage sans nom des moyens et où sans doute, comme à Rio ou ailleurs, les SDF parisiens seront priés d’aller dormir sous des ponts moins voyants, c’est parti pour des mois d’insultes des parvenus de la REM, c’’est parti pour les opérations de com type lit de camp ou machette canne à sucre avec souliers vernis du Président brillamment élu par 18% de notre peuple.
Conformément à l’histoire, tout ceci ne sert, grâce à un système médiatique formaté et complaisant, qu’un dessein réel, celui d’occulter la misère et surtout la lutte de notre peuple pour un Avenir en Commun.
Venons-en donc à la seule réalité qui vaille, celle d’un système oligarchique basé sur la réalité du capitalisme et la volonté permanente des droites et du patronat de casser tous les acquis de 150 années de lutte. Nous sommes dans la logique des choses et rien ne sert de se traiter de tous les noms d’oiseaux, il y a d’un côté les tenants de la droite ou de la social-démocratie qui n’en est qu’un volet rendant moins douloureux les choix de la classe dominante et de l’autre les forces révolutionnaires qui croient que seul, un renversement de la table, l’établissement de nouvelles règles sociales et institutionnelles est porteur d'espoir. C’est la logique ce qu’avec Jean-Luc Mélenchon nous avons construit et qui porte ses fruits même si pour ma part, je n’adhère pas à ce que, à tort ou à raison je considère comme une impasse, la FI.
Depuis des décennies nous sommes de ce combat dont la dernière démonstration de force fut mai 68 et qui a montré les limites et les écueils des relations syndicats/partis.
Le mouvement social se joue sur le terrain politique et syndical, syndical par l’organisation des luttes au cœur même de la production et c’est bien là que se situe le nœud du problème même si depuis 30 ans, tous les moyens ont été pris pour le limiter, qu’il s’agisse de la précarité, de l’appauvrissement, du système d‘endettement, du recours à l’intérim etc… Faute de cette mobilisation, de cette paralysie économique nécessaire, quelle que soit l’ampleur de la mobilisation de la rue, le combat sera très dur et très complexe. L’autre volet, c’est le volet politique, celui de l’émergence d’une force politique mobilisée autour d’un parti dont l’objectif n’est pas l’occupation du pouvoir mais la Révolution que nous voulons citoyenne car aucune autre option ne semble plausible ou souhaitable dans nos pays développés. Ce parti porteur aurait pu être le Parti de Gauche s’il ne s’était embourbé dans ce concept de dépassement et de recherche d’un ailleurs….Mais bon, nous avons fait ce que nous avons pu.
Il n’y a donc aucune opposition entre les actions syndicales et politiques, les 12 et 23 septembre sont complémentaires et la mobilisation sociale devrait se développer. Dès lors, celles et ceux qui crient à tout vat Union de la Gauche, celles et ceux qui croient à la conversion des hommes et femmes de la social-démocratie autour du 23 septembre ont le droit de le croire, celles et ceux qui pensent qu’à chaque élection, il faut s’installer dans des sièges et qu’il vaut mieux un social-démocrate qu’un homme ou femme de droite ont le droit de le penser mais ne sont pas dans notre processus et il reste toujours, le Front de Gauche ou les régionales nous l’ont appris à nos dépens, très hasardeux de tendre des mains pour se les faire mordre.
Comme toujours, cette note de blog ne dispense aucune vérité, juste des éléments de débat….