Casse du code du travail…article 1 la hiérarchie des normes
C’est parti pour la casse du code du travail au travers des bonnes intentions de ce bon M.Macron adulé par les medias qui d’ailleurs ont déjà les résultats de l’élection législative comme ils avaient terminé bien avant le 7 mai l’élection Présidentielle….
Aux électeurs de passer outre l’intox d’une poignée de milliardaires qui se basent sur des instituts de sondages dirigés aux aussi par la caste. C’était possible le 7 mai, c’est vital les 11 et 18 juin pour éviter la catastrophe qui se profile à horizon rapproché…
Après à chacun de voir, soit rester chez soi au nom du non-intérêt et accepter sa misère, soit voter pour le Président parce que ça se fait et se faire tondre ou bien donner à un programme, celui de l’Avenir en Commun le nombre de députés nécessaires pour qu’enfin reviennent les jours heureux, notre sort est donc dans la main du peuple….
Aujourd’hui parlons de cette fameuse inversion de la hiérarchie des normes… Les combats de tous temps des politiques de gauche et surtout des travailleurs avec leurs syndicats ont imposé une hiérarchie pour faire respecter les droits acquis :
En 1: la loi exemple l’interdiction du travail des enfants, incontournable à laquelle personne ne peut déroger.
En 2 : la convention collective ou le statut des fonctionnaires qui ne peut en aucun cas être contraire ou inférieur à la loi et qui est, elle aussi le résultat imposé par la lutte car le patronat ne désarme jamais
En 3 : l’accord qui ne peut en aucun cas déroger à la loi où à la convention est qui résulte toujours d’une négociation qui dans 90% des cas n’aboutit que portée par des luttes logues et difficiles.
BIEN SUR LE PATRONAT N’A JAMAIS ADMIS CETTE CONTRAINTE ; IL L’A CONSIDEREE DE TOUS TEMPS COMME UN FREIN AU RESULTAT DE L’ENTREPRISE QU’IL JUSTIFIE COMME HANDICAP POUR L’EMPLOI ALORS QU’EN FAIT IL BLOQUE LA CONSIDERABLE MANNE FINANCIERE QU’IL OBTIENDRAIT SANS CONTRAINTE DE CE GENRE.
Tous ceux qui, comme moi, ont une modeste expérience syndicale, savent comment se comportent les patrons. Ils connaissent ce refrain éternel…. »Je n’ai pas besoin de syndicat dans ma boîte, mes ouvriers me parlent, je suis avec eux sur le chantier et on s’arrange mieux comme ça ».
La réalité du monde du travail est beaucoup moins angélique, en fait il existe une forme de chantage affectif ou pas, paternaliste ou autoritaire qui conduit l’ouvrier à comprendre les problèmes du patron et à accepter son blocage de salaire ou même son licenciement « parce que M.X. ne peut pas faire autrement » « parce que « M.Y ne peut pas suivre ce truc que les syndicats ont imposé » « parce que « la loi de gauche met l’entreprise sur la paille en empêchant de travailler plus de 40h, de 39 h, de 35h »….Ces exemples se multiplient à l’envi, nous l’avons tous connu, les camarades non ?
En mai 68, quand nous avons obtenu cette magistrale augmentation du SMIC, qui d’entre nous n’a pas entendu ce refrain chez les belles personnes « Et bien l’entreprise UNTEL va fermer et on sera bien avancés » Elles n’ont pas fermé tout au moins à cause de cela….
Toute cette démonstration pour dire que les futures ordonnances Macron, si par malheur une Assemblée nationale qui lui serait favorable les lui permettaient aboutiraient à briser cette hiérarchie des normes et à donner tous pouvoirs à l’Entreprise qui, au moyen du chantage qu’elle sait très bien faire, fera accepter par son personnel les pires des réformes : majoration du temps de travail pour un mois, pour 6 mois ou pour toujours, non respect de la convention collective pour tel ou tel article qui « freinerait la production » etc.
Il y a dans cette affaire encore beaucoup plus grave : le contournement en réalité de la négociation sociale y compris dans l’entreprise avec suppression de tout blocage syndical qui serait contourné par referendum du genre « préférez vous 120 licenciements pour en éviter 130 ou prenez vous le risque de fermer la boîte ».
Qu’on le veuille ou pas, le syndicat est à l’entreprise ce que le parti politique est à la démocratie, un outil indispensable, un outil de conscientisation, un outil de progression de la vie sociale vers le meilleur et par nature, il ne peut y avoir confrontation avec la classe patronale ou avec l’oligarchie libérale qu’au travers de ces deux outils…TOUT AUTRE ATTITUDE EST UN ELEMENT D’ALIENATION .
Je ne suis pas juriste, juste un modeste militant qui, avec l’expérience, croit savoir certains dangers. Sans doute cette démonstration est incomplète, discutable par certains points mais une chose est sûre….
NE VOUS TROMPEZ PAS DE BULLETIN DE VOTE LES GENS SAUF SI VOUS VOULEZ ETRE TONDUS DANS LA SUITE ET L’AGGRAVATION DE SLOIS MACRON ET EL KHOMRI.