Au soir d'une belle semaine personnelle, un brin de fatigue et de mélancolie mais la volonté farouche que demain le combat continue...

Tristesse

des combats menés depuis tant d'années comparés à l'évolution de nos opinions publiques vers le retour aux heures sombres

Cafard des luttes sociétales crues gagnées et des amours impossibles qui perdurent

Désespoir au vu ou à l'écoute des torrents de bêtise lus ou entendus sur le compte des musulmans où je compte beaucoup d'amis et qui n'ont strictement rien à voir avec notre tragédie du moment

Rappel tragique des huit années passées où au sommet du pouvoir, l'un a ouvert toutes grandes les portes des forces de la haine, l'autre par son choix d'augmenter la misère et, hélas, réalisme sur les risques que ces deux lascars et leurs partis font courir à nos valeurs républicaines et à tous les militants de toutes les causes de ce pays.

Oui tout ceci alimente un soir un peu gris.

Pendant ce temps, ce que le "canard enchaîné" appelait dans ma jeunesse "les étranges lucarnes" diffusent une très moyenne (pour ne pas dire mauvaise) interprétation du beau roman Jacou le Croquant et le pont-levis du château de l'Herm cède sous la pression du peuple des paysans comme un peu plus tard, dans un chef d'oeuvre, Jean Valjean survivra à Javert.

Pendant ce temps, dans les situations dramatiques que vivent notre pays et notre planète, dans le concert des niaiseries et des affirmations des forces qui se partagent le pouvoir et les médias, un camarade, pratiquement le seul homme politique de niveau important, ne s'enlise pas dans cette boue.

Jean-Luc Mélenchon, porteur de l'espoir né en 2008 sur l'agonie d'un parti qui a sombré dans les mirages du libéralisme européen, nous apporte chaque jour les plus beaux messages d'espérance:

-celui d'une vision géopolitique du monde,

-celui d'une volonté d'affirmer que nous sommes la République, porteuse de valeurs universelles de Liberté, d'Egalité et de Fraternité,

-celui de rappeler que nous sommes la France et qu'on ne dicte pas à notre pays de règles qui ne viennent pas de son peuple souverain,

-celui d'expliquer avec une pédagogie de haut niveau que rien n'est possible sans changer de constitution et donc de République,

-celui enfin du message de notre parti, la volonté d'une société écosocialiste.

Oui notre espoir est réel, celui d'une candidature de Jean-Luc que j'appelle de mes voeux, celui d'une victoire en 2017 sur la base des chartes élaborées ou à venir dans le Parti de Gauche et dans ses formes de liaisons citoyennes.

Il y a un soir de doutes, il y en aura d'autres...

Il n'y a cependant qu'une réalité c'est que "Notre heure viendra, on ne sait pas quand mais elle viendra!" et que le temps est venu pour chacun d'entre nous de s'engager dans le renforcement de l'outil de victoire qu'est le Parti de Gauche ou tout au moins de participer activement à la construction du mouvement citoyen nécessaire.

Michel Tissier